La musique

La BO des films de Peter Jackson : Howard Shore

Howard Shore est un compositeur canadien né en 1946.
Il a aussi collaboré avec David Cronenberg, Sydney Lumet, Martin Scorsese, etc…

Pour les 2 trilogies, il écrit de la grande musique symphonique, imaginant des thèmes particuliers pour les principaux lieux, léger pour la Comté, dramatique pour l’Isengard, oriental pour la Lothlorien. Et bien sûr un thème pour l’Anneau lui-même. Il fait appel à un chœur polynésien pour le thème de la Moria.
Il compose aussi la musique des chansons, qui seront interprétées par des artistes de renom, du monde de la musique moderne, comme EnyaAnnie Lennox, ou classique, comme Renée Flemming.
Sans oublier l’acteur Billy Boyd, qui incarne le Hobbit Pippin, et qui interprète magnifiquement « Edge of Night » dans « le Retour du Roi », et « The last goodbye » dans « La bataille des 5 armées. » A écouter en VO, bien sûr !

Howard Shore recevra 3 oscars et 2 Golden Globes pour son travail sur la trilogie du Seigneur des Anneaux.

2002 : Oscar de la meilleure musique de film : Le Seigneur des anneaux : La Communauté de l’anneau de Peter Jackson
2004 : Oscar de la meilleure musique de film : Le Seigneur des anneaux : Le Retour du roi de Peter Jackson
2004 : Oscar de la meilleure chanson originale : Into the West dans Le Seigneur des anneaux : Le Retour du roi de Peter Jackson
2004 : Golden Globe de la meilleure chanson originale : Into the West dans Le Seigneur des anneaux : Le Retour du roi de Peter Jackson
2004 : Golden Globe de la meilleure musique de film : Le Seigneur des anneaux : Le Retour du roi de Peter Jackson.

Les films sont régulièrement projetés en ciné-concerts, avec un orchestre, un chœur et des solistes qui interprètent la bande son en live sous le grand écran pendant la projection.

La musique de Howard Shore est donnée en concert, en version « Symphonie du Seigneur des Anneaux », et j’ai eu le plaisir de l’entendre, dirigée par Howard Shore lui-même, en 2004 à Anvers.

Peter Jackson fera appel à lui pour son King Kong de 2005, mais ils n’arriveront pas à s’entendre. C’est finalement James Newton Howard qui compose la BO du film, mais Howard Shore est présent dans le film, c’est lui qui dirige l’orchestre dans une des scènes, interprétant le thème du King Kong de 1933.

The road goes ever on

Du vivant de l’auteur, le compositeur Donald Swann le contacte et lui rend visite en mai 1965 pour lui exposer ses travaux. Avec approbation et participation de Tolkien, il écrit un cycle musical basé sur huit poèmes : sept provenant du Seigneur des Anneaux et un des Aventures de Tom Bombadil.

The Road Goes Ever On
The Road Goes Ever On

En 1967, « The Road Goes Ever On » sort ainsi une première fois sous forme de livre de partitions, puis connaît deux rééditions en 1978 et 1993. Une captation est même effectuée, et devant la difficulté à se le procurer avec les années, un nouvel enregistrement paraît en 1995 avec l’aide de la Tolkien Estate néerlandaise. Il est important de noter l’implication de Tolkien lui-même dans la création de ce cycle musical, parce que c’est l’une des seules interprétations musicales de ses œuvres qu’il entend et qu’il semble apprécier. Vous trouvez quelques belles interprétations sur YouTube.

Plus tard, le Tolkien Ensemble — collectif musical danois — sort quatre albums entre 1997 et 2005, tous basés sur les poèmes du Seigneur des Anneaux, avec l’approbation de la famille de Tolkien et de son éditeur, Harper Collins.
Ces albums reçoivent un bon accueil, mais restent pourtant particulièrement difficiles à se procurer. On en trouve un « best of » en téléchargement MP3 sur Amazon. À l’époque de la sortie du premier film de la trilogie de Peter Jackson, le Tolkien Ensemble est invité à jouer lors de l’avant-première à Copenhague. Les musiciens font là la rencontre de Christopher Lee, interprète de Saroumane, légendaire acteur dont la passion pour l’œuvre de Tolkien n’est plus un secret, et qui nous a quittés en 2015. De cette rencontre va naître une collaboration entre l’acteur/chanteur et la formation, qui conduira à sa participation régulière sur les albums du Tolkien Ensemble.

le Tolkien Ensemble en 2007
le Tolkien Ensemble en 2007

Le Tolkien Ensemble en 2007. A partir de la gauche : Dénise Stockman, Jenny Siri Dreijer, Tine Skat Matthiessen, Katja Nielsen, Øyvind Ougaard, Morten Ryelund, Nick Keir, Peter Hall, Caspar Reiff & Christopher Lee.
Jörg Iwer dirige The Hollywood Orchestra

Quelle influence Tolkien a-t-il eu dans le monde de la musique ? 

Au milieu des années 60, les Beatles ont le projet de monter une comédie musicale autour du Seigneur des Anneaux, mais Tolkien mettra un veto absolu. Il déteste le rock, qu’il ne comprend pas.

Sans autorisation aucune, en 1967, Leonard Nimoy interprète « The Ballad of Bilbo Baggins ». Il ne porte pas ses oreilles pointues de Mr Spock, mais ses danseuses, oui, à voir sur YouTube si vous aimez le kitsch…

Dans les années 70, toujours sans son accord, Tolkien gagne la pop, comme dans les paroles de The Wizard, par Black Sabbath.
Robert Plant, chanteur du groupe Led Zeppelin et admirateur de Tolkien, saupoudre des références dans quelques titres : « Ramble On », sur l’album Led Zeppelin II (1969), « The Battle of Evermore », et « Misty Mountain Hop », sur l’album Led Zeppelin IV (1971). Génésis chante peut-être Gollum dans « Stagnation » (album « Trespass » 1970).
Et quelques autres, plus ou moins connus.

Aujourd’hui, c’est souvent la musique de Howard Shore qui inspire les musiciens.

Il y en a beaucoup, bien sûr, mais j’ai envie de citer Peter Hollens, qui revisite les musiques des films fantastiques ou de fictions, ou de jeux vidéos, en interprétant toutes les voix. Il travaille souvent en collaboration avec la violoniste Lindsey Stirling.
Mention spéciale à leur vidéo sur Star Wars.
Et pour rester dans Le Seigneur des Anneaux / Hobbit : une belle démonstration sur la chanson « I see Fire » pour Peter Hollens, et un « Medley Lord of The Rings » pour Lindsey Stirling.

.Et aussi un orchestre toulousain : Neko Light Orchestra qui propose des concerts à thèmes autour de bandes originales de films, dont bien sûr Le Seigneur des Anneaux.

The Neko Light Orchestra
The Neko Light Orchestra

JRR Tolkien : les illustrateurs de son univers

De tous les artistes qui ont illustré l’univers de Tolkien, je privilégie ici les deux qui ont contribué à l’esthétique des films de Peter Jackson. Aussi parce que j’ai eu le plaisir de les rencontrer lors de conférences ou de séances de dédicaces.
John Howe
Alan Lee

On ne saurait oublier un autre artiste très actif également dans la mise en images de la Terre du Milieu :
– Ted Nasmith

Lors de ses multiples négociations avec divers éditeurs, Tolkien était prêt à accepter à peu près n’importe quel illustrateur, pourvu « que ce ne soit pas un graphisme à la Disney ».
Moi aussi, j’ai cessé d’aimer l’univers de Disney vers mes 8 ans, environ…
C’est pourquoi j’ai du mal avec les travaux de certains sur mon monde préféré, ce qui n’enlève rien à leur talent, donc je présente tout de même quelques illustrations ici :
les frères Hildebrandt

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John Ronald Reuel Tolkien : l’homme

JRR Tolkien
JRR Tolkien

John Ronald Reuel Tolkien

3 janvier 1892 – 2 septembre 1973.

Le père de la Fantasy moderne…

Sources biographiques :

                          
– JRR Tolkien, une biographie, par Humphrey Carpenter, Allen and Unwin 1977, éditions Christian Bourgois, traduction de Pierre Alien 1980.

– JRR Tolkien, the man who created The Lord of the Rings, par Michael Coren, éditions Boxtree, 2001.

– JRR Tolkien, Le créateur du Seigneur des Anneaux, traduction de Marie-Cécile Brasseur, éditions Airelles, 2002.

– Tolkien, le Maître des Anneaux, par Lin Carter. Traduite par Dominique Haas fin 2002, cette biographie, publiée en 1969 (du vivant de Tolkien, avant la publication du « Silmarillion »), contient quelques inexactitudes dans la bio, ou dans le résumé du « Seigneur des Anneaux ». (Le Pré aux Clercs)
Elle présente par contre une étude très intéressante des sources littéraires qui ont inspiré Tolkien, et des écrivains précurseurs de l’Héroic Fantasy .  


– JRR Tolkien Author of the century par Tom Shippey (Harper Collins) 2000, maintenant traduit : JRR Tolkien, auteur du Siècle (Bragelonne 2016)

– The Letters of JRR Tolkien (sa correspondance, publiée par Humphrey Carpenter et Christopher Tolkien, Harper Collins, 1981), maintenant traduite par Delphine Martin et Vincent Ferré (Christian Bourgois, 2005)

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La famille Tolkien, originaire d’Allemagne, s’est établie en Angleterre au XVIIIème siècle.

Reuel est un nom biblique qui signifie « ami de Dieu », et se prononce Rou-el en hébreu, mais qui se prononce Roïeul, ce qui va aussi bien à l’allemand qu’à l’anglais. Tous les enfants et petits enfants Tolkien portent ce prénom, même les filles.

John Ronald Reuel Tolkien naît le 3 janvier 1892 à Bloemfontein, dans l’État libre d’Orange, en Afrique du Sud. Il est le premier enfant d’Arthur Reuel Tolkien (1857-1896) et de sa femme Mabel, née Suffield (1870-1904). Tous deux ont quitté l’Angleterre quelques années plus tôt, au moment de la promotion d’Arthur à la tête de l’agence de la Banque d’Afrique à Bloemfontein.

Son frère Hilary Arthur Reuel nait en 1894.

Le climat de l’Afrique du Sud ne convient pas à Mabel, ni à son fils. En avril 1895, elle retourne en Angleterre avec ses enfants. Son mari doit les rejoindre plus tard, mais il meurt d’un rhumatisme infectieux le 15 février 1896 avant d’avoir pu le faire.

Privée de revenus, Mabel s’installe chez ses parents, à Birmingham, puis à Sarehole, un hameau au sud de la ville. Le jeune Tolkien explore les alentours, notamment le moulin de Sarehole, ce qui lui inspirera des scènes de ses futurs ouvrages et un amour profond pour la campagne anglaise du Warwickshire.

Mabel éduque elle-même ses deux fils. Elle enseigne à Ronald la botanique, des rudiments de latin, d’allemand et de français, une langue dont il n’apprécie guère les sonorités. Il lit également beaucoup : il n’aime pas L’Île au trésor de Stevenson ou Le Joueur de flûte de Hamelin de Browning, mais se prend de passion pour les histoires de Peaux-Rouges et du roi Arthur, ainsi que pour les ouvrages de George MacDonald et les recueils de contes édités par Andrew Lang. Encore âgé de sept ans, Ronald écrit sa première histoire (qui concerne un dragon), dont il ne retiendra qu’un « fait philologique ».

Tolkien entre à la King Edward’s School de Birmingham, où son père avait lui-même étudié, en 1900. La même année, sa mère se convertit au catholicisme, malgré de violentes protestations de sa famille anglicane, qui lui coupe les vivres.

Elle déménage en 1902 pour s’installer à Edgbaston, non loin de l’Oratoire de Birmingham, et envoie ses fils à la St. Philip’s School, l’école rattachée à l’Oratoire. Ils n’y restent que brièvement : Ronald obtient une bourse et peut retourner à la King Edward’s School dès 1903. Il y apprend le grec ancien, étudie Shakespeare et Chaucer et s’initie en autodidacte au vieil anglais.

Mabel Tolkien meurt de complications dues au diabète le 14 novembre 1904 — le traitement à l’insuline n’existe pas encore. Durant le reste de sa vie, son fils aîné la considère comme une « martyre », sentiment qui influence profondément ses propres croyances. Avant sa mort, elle confie la garde de ses deux fils au père Francis Morgan, de l’Oratoire de Birmingham. Les 2 garçons habiteront chez une de leurs tantes.

Études et mariage

Comme le père Morgan ne peut les héberger, Ronald et Hilary s’installent au début de l’année 1905 chez une tante par alliance, Beatrice Suffield, qui habite non loin de l’oratoire. Tolkien poursuit ses études à la King Edward’s School et se lie d’amitié avec d’autres élèves, notamment Christopher Wiseman (1893-1987) et Robert Gilson (1893-1916).

 Il s’intéresse de plus en plus à la philologie, apprend le vieux norrois pour pouvoir lire dans le texte l’histoire de Sigurd et découvre la langue gotique et le Kalevala. Il joue également au rugby à XV dans l’équipe de son école, avec une telle ardeur qu’il en devient le capitaine.

En 1908, Tolkien et son frère s’installent dans une sorte de meublé. Une jeune fille nommée Edith Bratt habite là également. Malgré leur différence d’âge (elle a trois ans de plus que lui), ils se trouvent des affinités, ils sont orphelins tous les deux, et ils ne tardent pas à tomber amoureux. Toutefois, le père Morgan s’oppose à cette relation et interdit à Tolkien de continuer à la voir : il pense que cette relation va perturber ses études. Et surtout, Edith est protestante ! Le jeune garçon obéit plus ou moins cet ordre et lorsque le père Morgan est mis au courant des rencontres « accidentelles » entre les deux jeunes gens, il menace de mettre un terme aux études de Tolkien si elles ne cessent pas. Son pupille obtempère.

Tolkien obtient en décembre 1910 une bourse pour entrer à l’université d’Oxford.

Durant ses derniers mois à la King Edward’s School, il fonde, avec ses amis Rob Gilson, Christopher Wiseman, et Geoffrey Smith la Tea Club Barrovian Society ou T. C. B. S., une société officieuse dont les membres partagent l’habitude de prendre le thé aux Barrow’s Stores, non loin de l’école. Les quatre amis au cœur du T. C. B. S. restent en contact après leur départ de l’école.

Durant l’été 1911, Tolkien part en vacances en Suisse, un voyage qui va l’inspirer pour le Hobbit et le SDA. Dans une lettre de 1968, il parle de « la dégringolade le long des pierres glissantes jusque dans le bois de pins ». Il précise que la montagne Silberhorn lui a inspiré la montagne Celebdil, la Corne d’Argent, montagne sous laquelle Gandalf tue le Balrog dans Le Seigneur des Anneaux.

En octobre 1911, Tolkien entame ses études classiques à Oxford, à Exeter College ; l’un de ses principaux professeurs est le philologue Joseph Wright, qui a une grande influence sur lui. Il s’intéresse au finnois afin de lire le Kalevala dans le texte, approfondit sa connaissance du gallois et s’implique dans la vie sociale de son collège en continuant à jouer au rugby et en devenant membre de plusieurs clubs étudiants. Cependant, les auteurs grecs et latins l’ennuient, ce qui se ressent dans ses notes : la seule matière où il excelle est son sujet libre, la philologie comparée. En 1913, avec la bénédiction de son tutor, le vice-recteur Farnell, Tolkien change de cursus au profit de la littérature anglaise, et choisit comme spécialité la philologie scandinave. Dès lors, Kenneth Sisam devient son nouveau tutor.

Le jour de sa majorité, en 1913, Tolkien écrit à Edith pour la demander en mariage. La jeune femme s’est entre-temps promise à un autre, mais elle rompt ses fiançailles et se convertit au catholicisme sur l’insistance de Tolkien. Ils célèbrent leurs fiançailles à Warwick en janvier 1914, et se marient en mars 1916.

La guerre

Tolkien est envoyé en France en juin 1916.

il sert comme officier de transmissions pendant la bataille de la Somme, participe à la bataille de la crête de Thiepval et aux attaques subséquentes sur la redoute de Schwaben. Victime de la fièvre des tranchées, une maladie transmise par les poux qui pullulent dans les tranchées, il est renvoyé en Angleterre le 8 novembre 1916. Ses amis Rob Gilson et Geoffrey. B. Smith n’ont pas autant de chance : le premier est tué au combat le 1er juillet, et le second, grièvement blessé par un obus, meurt le 3 décembre.

Affaibli, Tolkien passe le reste de la guerre entre des hôpitaux et des postes à l’arrière, étant jugé médicalement inapte au service général

Son premier fils, John Francis Reuel, naît en 1917 (prêtre, DCD 2003). Durant sa convalescence à Great Haywood, dans le Staffordshire, Tolkien entame la rédaction de La Chute de Gondolin, premier des Contes perdus.

En 1920, naitra son deuxième fils, Michael, qui inspirera une partie des histoires pour enfants. Pendant la 2ème guerre mondiale, Michaël servira comme artilleur, puis mitrailleur dans la RAF. Après la guerre ; il sera instituteur, et décède en 1984.

Christopher nait en 1924. Il sera linguiste, traducteur et éditeur, et surtout l’exécuteur littéraire de son père. Il est décédé le 16 janvier 2020 à Draguignan.

En 1925, Tolkien retourne à Oxford en tant que professeur de vieil anglais au Pembroke College, poste qu’il occupe jusqu’en 1945. Durant son passage à Pembroke, il écrit Le Hobbit et les deux premiers volumes du Seigneur des anneaux, principalement au numéro 20 de Northmoor Road, dans le nord d’Oxford. C’est là que naît le quatrième et dernier enfant des Tolkien, leur seule fille, Priscilla, en 1929. Son père l’élèvera comme les garçons, considérant que les filles doivent aussi faire des études supérieures. Elle sera professeur de littérature, d’anglais, de sciences sociales, puis s’investira dans la promotion de l’œuvre de son père après la mort de celui-ci.

Très attaché à ses enfants, Tolkien invente pour eux de nombreux contes.

Ici, je cite son biographe, Humphrey Carpenter :

« Après cela, pourriez-vous dire, il ne se passa vraiment plus rien. Tolkien rentra à Oxford, fut professeur d’anglo-saxon aux collèges de Rawlinson et de Bosworth pendant vingt ans ; fut ensuite élu professeur de langue et de littérature anglaise à Merton ; s’installa dans une banlieue d’Oxford très conventionnelle où il passa le début de sa retraite : déménagea dans une ville quelconque du bord de mer ; retourna à Oxford après la mort de sa femme en 1971 ; et mourut paisiblement en 1973 à l’âge de quatre-vingt-un ans. »

En effet, la vie privée de ce génie n’est pas dénuée d’intérêt, mais nous avons vu les faits les plus marquants.

Je dois cependant parler du club informel auquel participa Tolkien dans les années 30-40 à Oxford : les Inklings, cercle littéraire lié à l’université, car il tiendra une grande place dans la vie de Tolkien.

Ses membres les plus connus sont C. S. Lewis, auteur des chroniques de Narnia, J. R. R. Tolkien et Charles Williams.

Une fois par semaine, les membres se réunissent dans l’arrière-salle du pub « The Eagle and Child », qu’ils appellent « The bird and the baby » et se lisent mutuellement leurs derniers écrits. Le Seigneur des Anneaux sera ainsi lu par Tolkien, dans ce pub qui existe toujours, et que je vous invite à aller voir si vous allez à Oxford.

Pierre Coutras

Je range cette page dans le monde « réel », mais une partie pourrait bien se dérouler dans le monde « du rêve »… Mais c’est une autre histoire.

Pierre Coutras sur sa Bugatti
Pierre Coutras sur sa Bugatti

A la création de mon tout premier site perso sous la bannière d’Eowyn, j’avais consacré une section à mon grand-père, Pierre Coutras.

Les temps et les événements ont changé, et cet original dispose aujourd’hui d’un site bien à lui, rien que pour lui, que vous pouvez – que vous devez ! – consulter ici : pierrecoutras.fr

Les jeux vidéo d’Eowyn

Nostalgie…

Dimanche 1er juin 2014, vers 14h.

Je me prépare un café, à base de dosette souple chocolat-vanille.     

L’arôme qui s’échappe de la boîte en fer qui contient les dosettes me renvoie 20 ans en arrière, nous verrons pourquoi plus bas. Je sors donc m’installer sur une chaise longue, les jambes au soleil, pour me rappeler de merveilleux voyages…

Nous dirons 1993, à peu près… Nous avons à la maison un seul ordinateur, PC, sous Dos / Windows 3.1, très gros, dont la présence se justifie par le travail de mon homme, alors informaticien-programmeur.

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Inspecteur Morse – Inspecteur Lewis

Situés à Oxford, les romans policiers de Colin Dexter ont inspiré trois séries TV britanniques autour de son personnage principal : l’inspecteur Endeavour Morse.

« Inspecteur Morse », la série initiale, puis « Inspecteur Lewis », centrée sur son adjoint, et enfin « Les enquêtes de Morse », racontant ses débuts de carrière.

Inspecteur Morse
Inspecteur Lewis 
Les enquêtes de Morse

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Ma vie de chanteuse

La Grande Duchesse de Gerolstein
La Grande Duchesse de Gerolstein

Je pratique le chant choral depuis plus de 35 ans.

Après mes débuts dans une Chorale de variétés, j’ai chanté quelques années avec les Chœurs de Provence, créés par Alain Chouvet, et l’ensemble vocal L’Oiseau Luth.

Puis je suis rentrée au Chœur Régional PACA, sous la direction de Michel Piquemal, assisté de Jean-François SénartChristophe Talmont, puis Vincent Recolin.

Le travail rigoureux exigé par ce Chœur, avec obligation de suivre des cours de chant et de solfège, contrôle régulier par auditions, et les conseils éclairés de nos Chefs de Chœur m’ont permis de progresser en tant que choriste, mais aussi de découvrir ma voix. (ma voie ?)

J’ai eu ainsi quelques occasions de chanter en soliste, et d’y prendre plaisir.

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Inspecteur Barnaby

Si je devais partir sur une île déserte avec une seule série TV (on parle bien d’une île avec courant et lecteur de DVD), j’emporterais « Inspecteur Barnaby ».
D’abord parce qu’il y a à ce jour 129 épisodes, donc, tant qu’à faire…
Mais aussi, et surtout, parce que c’est ma série TV préférée, toutes catégories confondues !

Inspecteur Barnaby (Midsomer Murders) enchante mes écrans depuis 1997 !
J’ai le souvenir de dimanches après-midi d’hiver, rideaux tirés, pour savourer cette magnifique série britannique, qui a maintenant les honneurs bien mérités du prime time.

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Mes héroïnes de séries TV

Elles ont un vrai physique, un vrai âge, des vraies fringues, et des vieilles grosses voitures, elles sont célibataires et sans enfants, je les adore !
Chapeau ! Ou chapka, c’est selon !

Capitaine Marleau et son Range Rover
Capitaine Marleau et son Range Rover

Capitaine Marleau (Corinne Masiero), et son Range Rover de 1988                              Série TV « Capitaine Marleau » 

Inspectrice Vera Stanhope et son Toyota Land Cruiser
Inspectrice Vera Stanhope et son Land Rover

Inspectrice-chef Véra Stanhope (Brenda Blethyn) et son Land Rover Defender de 1996
Série TV « Les enquêtes de Véra »

Pour le fun : dans la série (britannique), l’actrice fait semblant de passer les vitesses.
En fait, le véhicule est automatique, car elle n’a pas le permis pour les voitures à boîte mécanique.
Et c’est toujours elle que l’on voit conduire.