Pierre Coutras et John Ronald Reueul Tolkien…

Mon grand-père et mon inspirateur…

Je publie cette page un 18 octobre (2022), qui est l’anniversaire de naissance de mon grand-père Pierre Coutras, en 1889.
C’est aussi un 18 octobre (1916) que JRR Tolkien est évacué de la bataille de la Somme, terrassé par la fièvre des tranchées, ce qui lui sauve probablement la vie.
Ecrire cet article a été un plaisir, j’ai adoré comparer et mélanger les vies de deux personnes qui comptent pour moi.
J’y apporterai certainement des éléments supplémentaires à l’occasion.

Argument…

Pierre Coutras en 1911
Pierre Coutras en 1911

Je ne peux m’empêcher de faire un parallèle entre la vie de Pierre Coutras, mon grand-père, (18 octobre 1889 – 12 janvier 1981) et celle de mon auteur préféré : John Ronald Reuel Tolkien (3 janvier 1892 – 2 septembre 1973) dont j’ai étudié longuement la vie et l’œuvre depuis bientôt 40 ans.
Il y a dans leurs vies des parcours parallèles, et aussi de grandes divergences. Voici deux hommes qui ont passé leur vie à écrire, romans, poèmes, articles, thèses, notes diverses, journaux personnels, déposant sur le papier leur imaginaire formidable – avec des résultats différents au niveau de la notoriété : certes, le Seigneur des Anneaux s’est un peu plus vendu que la Maîtresse d’Acier ! –

Tolkien en 1911
JRR Tolkien en 1911

La pop-culture fait partie de ma vie, et je n’hésite jamais à y faire référence.
Après avoir passé les mois de mars à juillet à monter le site internet sur Pierre Coutras, je viens de passer plus d’un mois à refaire mon propre site, essentiellement consacré à JRR Tolkien.
Pour ceux qui l’ignoreraient encore, cet auteur tient une place très importante dans ma vie, et ses écrits ont largement inspiré ma morale, mon éthique, et certains de mes fonctionnements.

Tout comme Pierre Coutras, par sa forte personnalité, transmise par ma mère, a influencé ce que je suis, ainsi que mon environnement, par la transmission du patrimoine.

Voici donc face à face deux piliers fondateurs.

Allons y.

Enfance

Céleste Mouren
Céleste Mouren-Coutras

Pierre est né en 1889 dans la maison familiale et ne l’a jamais quittée.
Il y est bientôt rejoint par une petite sœur, Valentine, tendrement aimée, qui meurt à l’âge de 12 ans, (Pierre en a 13) laissant une famille inconsolable : ses parents ont déjà perdu un fils de 5 ans avant la naissance de Pierre, son père ne s’en remettra jamais, et Pierre se retrouve seul avec sa mère Céleste en 1907, à l’âge de 18 ans.

Mabel Suffield- Tolkien
Mabel Suffield- Tolkien

John est né à l’autre bout du monde, en Afrique du Sud en 1892, où son père a été nommé directeur d’une banque à Bloemfontein. Il a bientôt un petit frère, Hilary.
En 1895, les deux enfants et leur mère, Mabel retournent en Angleterre, car le climat de l’Afrique du Sud ne leur convient pas.
Le père doit rejoindre sa famille un peu plus tard, mais il meurt avant d’avoir pu le faire.
Mabel, reniée par sa famille pour des divergences religieuses, élève ses enfants seule, et décède du diabète en 1904, après les avoir confiés au Père Francis Morgan. John et Hilary se retrouvent seuls. John a 12 ans.

Voila beaucoup de souffrances, pour ces jeunes vies…

Amour

Suzanne Rocheblave-Coutras en 1912
Suzanne Rocheblave-Coutras en 1912

Pierre fait la connaissance de Suzanne Rocheblave (1892-1981), ils sont très amoureux, mais la mère de Pierre ne les autorisera à se marier que lorsqu’il sera avocat. Pierre est inscrit au Barreau de Marseille en 1911, et il épouse Suzanne en 1912.

Edith Bratt en 1906
Edith Bratt en 1906

John fait la connaissance en 1908 de Edith Bratt (1889-1971), orpheline logée dans le même foyer que lui. Ils sont très amoureux, mais le père Francis Morgan met un veto absolu sur cette relation, menaçant John de mettre fin à ses études. Edith est plus âgée que John, et surtout, elle est protestante. Ils cessent de se voir.
Le jour de sa majorité, en 1913, John écrit à Edith pour la demander en mariage. Elle s’est entretemps fiancée à un autre, mais elle rompt, se convertit au catholicisme, et ils se fiancent en janvier 1914.

Etudes

Pierre fait des études classiques, puis du droit, il sera avocat.

John fait des études classiques, puis s’oriente vers les langues anciennes, surtout du nord de l’Europe, il sera philologue.

Guerre

JRR Tolkien en 1916

Pierre est réformé pour raisons de santé.

John est envoyé au front en France en juin 1916 (il a épousé Edith en mars). Il sert comme officier de transmissions pendant la bataille de la Somme. Atteint de la fièvre des tranchées, il est rapatrié en Angleterre en novembre, dans un état de santé qui empêchera son renvoi au front.
La plupart de ses amis ne reviendront pas.

Enfants

Pierre et Suzanne donnent naissance à Yvonne en 1914, puis à Jeanne en 1926.
Pierre considère que les filles n’ont pas besoin de faire d’études, et favorise plutôt l’exercice des dons artistiques. Ce qui conviendra très bien au caractère indépendant et fantasque d’Yvonne. Jeanne, elle, fera des études.
Pierre n’ayant pas de fils, il fait participer Yvonne à ses activités, ce dont elle ne se plaindra jamais, rappelant plus tard le leitmotiv tant entendu : « Quel dommage que tu ne sois pas un garçon ! »
Pierre, traumatisé par la perte de sa petite sœur, vouera un amour sans borne à ses filles, puis à ses petits-enfants.

Suzanne, Yvonne et Jeanne en 1926

John et Edith donnent naissance à John Francis Reuel en 1917, Michaël Hilary Reuel en 1920, Christopher John Reuel en 1924, et Priscilla Anne Reuel en 1929.
John estime que les filles doivent avoir la même éducation que les garçons, et encourage Priscilla à suivre des études supérieures, comme ses frères.
Il écrit pour eux, enfants, des histoires extraordinaires, qu’il leur lit le soir. Ainsi naîtra « Le Hobbit », mais aussi « Roverandom », ou « Mister Bliss », et les merveilleuses « Lettres du Père Noël », que les enfants reçoivent chaque année en provenance du Pôle Nord.

JRR Tolkien et ses quatre enfants à Oxford en 1936

Femmes

Pierre et John, de ce que nous en savons, sont des hommes d’une seule femme… Ils forment avec elles ces couples éternels, que rien ne peut séparer, pas même la mort, dans laquelle ils se rejoignent assez vite.

Ce sont deux hommes pudiques, qui, bien que prolixes sur beaucoup de sujets, y compris personnels, sont totalement « no sex » dans leurs écrits privés ou publics.

Ils ont tous les deux un lien fusionnel avec leur mère.
Céleste, la mère de Pierre, décède à 88 ans, Pierre en a 55. Elle a résidé avec la famille de son fils jusqu’au bout, redoutable régente du foyer dont elle reste longtemps la véritable maîtresse.
Mabel, la mère de John décède à 34 ans, John en a 12, et il la considérera comme une sainte et martyre.

Pierre et Suzanne en 1972 pour leurs noces de diamant.

Alors qu’ils vivent à la même époque, leur vision de la femme est relativement différente.
Le mouvement des suffragettes, démarré en Angleterre en 1903, a modifié la condition et la vision des femmes plus vite qu’en France… Elles obtiennent le droit de vote en 1918 en Angleterre, en 1944 en France ! Il aura fallu une guerre de plus !

Bien que doté d’une mère maîtresse femme autoritaire, d’une épouse cultivée et intelligente, et d’une fille aînée garçon manqué, Pierre voit en la femme un petit être fragile, qui n’a pas besoin d’en savoir trop, (elle risquerait de faire de l’ombre à son mari, qui de ce fait deviendrait désagréable !). Sa vocation est de tenir son foyer, d’avoir une belle apparence, bref, d’être là quand on en a besoin.
L’idéal féminin qu’il exprime dans ses écrits, conforme à une vision patriarcale très « XIXème siècle » n’est pas le reflet de ce qui se passe autour de lui !

John et Edith à Oxford en 1961

La vision de John est très légèrement différente. Elevé dans un contexte strictement masculin, (pas de sœur, sa mère partie très tôt…), il fréquente, comme Pierre, un milieu professionnel et des cercles masculins.
Cependant, il estime que les filles doivent être aussi cultivées que les garçons, et Priscilla, comme ses frères, fera des études supérieures. Elle dit elle-même n’avoir jamais senti aucune différence entre ses frères et elle de la part de son père.

Edith, l’épouse de John, est discrète et effacée. Pianiste talentueuse, elle renonce à toute carrière pour s’occuper de son foyer, de ses 4 enfants et de son écrivain d’époux, dont elle relit parfois les textes, et réalise des copies.
Si l’on parcourt distraitement l’œuvre de Tolkien, on n’y trouve guère de place pour les femmes.
Si l’on est sensible au sujet, on rencontrera des inspiratrices d’amours surhumains (Luthien – Leithian), Arwen, princesse Elfe qui renoncera à l’immortalité pour vivre son amour pour l’humain Aragorn, des Reines en Númenor, Galadriel, redoutable guerrière Elfe, et accessoirement, Eowyn, princesse humaine, qui sauve le monde en tuant au combat le Roi Sorcier d’Angmar « qu’aucun homme ne peut tuer ».
Et aussi des araignées femelles géantes et très méchantes.
Ce n’est déjà pas si mal…

Progrès

Pierre est adepte du progrès. Il se passionne pour toutes les découvertes qui transforment la société du début du XXème siècle : électricité, téléphone, photographie, trains, avions, et surtout, bien sûr, l’automobile !

« Je suis le frère de l’automobile, ayant assisté à sa naissance, ayant grandi avec elle. » (Pierre Coutras, « La maîtresse d’acier ».)

John gardera toujours la nostalgie de la campagne des environs de Birmingham dans laquelle il vécut de belles années, enfant, avec son frère et sa mère.
Il détestera toute sa vie tout ce qui est mécanique et fait du bruit, ne possèdera jamais d’automobile, ne se déplaçant qu’en bicyclette au quotidien.

« En fait je suis un hobbit, en tout sauf en taille. J’aime les jardins, les arbres, les cultures non mécanisées; je fume la pipe, j’aime la bonne nourriture simple (pas congelée) et je déteste la cuisine française; j’aime les gilets brodés, et j’ose même en porter en ces temps de grisaille. J’adore les champignons (pris dans les champs); j’ai un sens de l’humour très simple (qui lasse mes critiques les mieux disposés); je me couche tard et me lève tard (quand je peux). Je ne voyage guère. » (JRR Tolkien)

Carrière

Pierre Coutras à son cabinet lit le numéro 1 de Fortunio le 9 novembre 1954
Pierre Coutras à son cabinet le 9 novembre 1954

Pierre sera un brillant avocat, sa carrière sera fort longue (plus de 50 ans).
En parallèle, il vivra ses passions, et écrira, toujours, sans arrêt, souvent la nuit. Il donnera vie à son imaginaire par l’invention de blasons, de légendes familiales, le choix de lieux de vie (l’irremplaçable maison familiale, et ses maisons de campagne) décorés à sa fantaisie.

JRR Tolkien à son bureau en 1955

John sera un brillant universitaire, professeur reconnu et honoré à Oxford pour sa carrière, pas en tant qu’auteur de Fantasy, aspect pour lequel ses pairs affecteront un grand mépris.
En parallèle, il écrit, partout, dès qu’il a un moment, y compris dans les marges des devoirs de ses élèves, ou autour de ses grilles de mots croisés, donnant vie à un univers incroyablement complexe, réaliste et immersif.

Amitiés masculines

Pierre forme, dans sa jeunesse, un trio soudé (malgré quelques disputes !) avec Frédéric Douville et Jack Seksik.
Comme la plupart des jeunes hommes de l’époque et de ce milieu, Pierre fréquente des cercles intellectuels, politiques, artistiques…

Le pub « The Eagle and Child » Oxford, 2003

John fonde, dès la King Edward’s school, avec quelques amis la Tea Club Barrovian Society ou T. C. B. S., une société officieuse dont les membres partagent l’habitude de prendre le thé aux Barrow’s Stores, non loin de l’école et dans la bibliothèque même de l’école, ce qui est normalement interdit par le règlement.
John fera ensuite partie des fondateurs des Inklings, cercle informel d’écrivains qui se retrouvent au pub « Eagle and Child », à Oxford, pour partager et commenter leurs écrits. D’autres écrivains célèbres en font partie : C. S. Lewis (Les chroniques de Narnia), Charles Williams…

Voyages

Voila probablement le point culminant de leurs similitudes ! Pierre et John ne voyagent que dans leur tête !

Pierre ne jure que par sa ville natale, Marseille, et ne s’en éloignera jamais beaucoup. Il me semble qu’il n’est jamais sorti de France ! Même pour faire la carrière d’écrivain dont il a rêvé, il refusera de « monter à Paris ».

John est né bien loin, mais ne conserve aucun souvenir de l’Afrique du Sud, quittée à 3 ans. Il fera un voyage en Suisse, dont les montagnes l’inspireront pour le Mont Caradhras, et un passage forcé en France dans les tranchées, qui lui inspireront sans doute le Mordor, et sa détestation de la mécanique et des armes à feu.
Il devra cependant se déplacer un peu en Angleterre pour sa carrière, après son enfance près de Birmingham, il résidera à Oxford, puis à Leeds, puis à nouveau à Oxford, et prendra sa retraite à Bournemouth, étant trop exposé aux incursions de ses fans à Oxford.

Littérature et imaginaire

Déguisements 1
Pierre Coutras aux multiples facettes…

Pierre rêve d’être écrivain, et il écrit beaucoup ! Ses romans, pièces de théâtre, poèmes, articles, sont fortement autobiographiques, et ont souvent pour vocation d’exprimer ses idées et sa vision de la vie, à l’exception de Scéniophrès, roman historique Egyptien, OVNI dans le paysage.
Il s’exprimera aussi par la peinture, et consacrera beaucoup de temps à ses passions et à ses nombreuses collections.
Il tient son journal dans des agendas très précis, et à leur lecture, on se demande comment il trouvait le temps d’exercer son métier d’avocat !
Son imaginaire est habité par un moyen-âge très XIXème, avec châteaux, chevaliers, princesses, blasons, grandes salles dotées de grandes cheminées, et il utilisera ses maisons de campagne comme terrain de jeu pour créer cet univers autour de lui.
Il aime aussi beaucoup les coups d’éclat, se déguiser, et jouer des rôles jusqu’à la mystification de l’interlocuteur trop naïf…

Tous ceux qui l’ont connu, ou rencontré, quel que soit le moment de sa vie, le décrivent comme un original à la forte personnalité.

L’immuable Pr Tolkien…

John, qui a étudié les textes anciens et toutes les mythologies, ne se satisfait pas de la véritable histoire de son pays. Il décide donc de l’écrire. (Son premier jet avait été une histoire de dragon, à l’âge de 7 ans.)
Il écrit beaucoup dans les tranchées, pour tromper l’ennui et la peur.
Il invente des langues, complètes, avec alphabet, caractères, prononciation, règles grammaticales, et créera ensuite un monde dans lequel les utiliser.
Ainsi il donne naissance à un univers complet, avec son créateur, sa géographie, son histoire sur plusieurs millénaires, ses peuples, ses langues, présentant cet ensemble comme des textes anciens retrouvés par hasard, racontant notre histoire, notre monde actuel se situant au sixième ou septième âge de la Terre du Milieu. (Le Seigneur des Anneaux se déroule au Troisième Age, et s’achève au début du Quatrième, avec le départ des Elfes et l’avènement des Hommes)
Mais extérieurement, JRR Tolkien est un banal professeur d’Oxford, portant toujours le même costume, fumant la pipe, habitant avec sa famille dans des maisons ordinaires.

Tous ceux qui l’ont connu, ou rencontré, quel que soit le moment de sa vie, le décrivent comme un homme banal, effacé, discret, sans histoires…

Peinture et imaginaire

Le coucher de soleil sur la mer et le château, 1939, par Pierre Coutras

Pierre, comme dans ses écrits, exprime dans sa peinture ses idées, ses pulsions, comme ça vient, avec ce qu’il a sous la main.
Il est totalement insensible aux courants artistiques, et même s’il change souvent de style, il s’agit toujours du style « Coutras ».
Il illustre aussi par la peinture ses fantasmes, ou les sujets de ses romans.

Couverture originale du Hobbit par JRR Tolkien

John prétendra toujours être un piètre illustrateur, ce qu’on ne peut que désapprouver en regardant les nombreuses œuvres qu’il a réalisées pour insérer dans ses livres, ou en couvertures.
Le dessin est faussement naïf, et d’autres réalisations, détachées de l’univers de la Terre du Milieu, démontrent qu’il maîtrisait assez bien le dessin ou la peinture.
Son travail, contrairement à celui de Pierre, est fortement influencé par le courant art-déco, mais aussi par le mouvement Arts and Crafts, initié au milieu du XIXème siècle par William Morris, que John admire beaucoup, pour ses écrits également.

Et après ?

Première édition UK du Silmarillion

John n’a vu publier de son vivant (indépendamment de son travail universitaire) que « The Hobbit » (1937), « The Lord of the Rings » (« Le Seigneur des Anneaux ») (1954-1955) et quelques poèmes.
Son œuvre majeure, à laquelle il travailla toute sa vie, « The Silmarillion » sera publiée par son fils Christopher en 1977, 4 ans après sa mort.
Christopher (1924 – 2020) fut désigné par John comme son exécuteur littéraire, et renonça en 1975 à sa propre carrière universitaire pour se consacrer pleinement à cette tâche.
Il a ainsi, pendant 45 ans, travaillé sur les brouillons de son père, et fait publier régulièrement des livres constituant « The History Of Middle Earth : HOME ».
D’autres membres de la famille continuent encore aujourd’hui.

La Maîtresse d’Acier, édition 2022

Pierre a dit souvent :

Quand je serai mort, quelqu’un « me traînera », et je serai célèbre !


Comme chez les Tolkien, quelques membres du clan Coutras, famille ou amis, s’y emploient !


Pierre Coutras

Je range cette page dans le monde « réel », mais une partie pourrait bien se dérouler dans le monde « du rêve »… Mais c’est une autre histoire.

Pierre Coutras sur sa Bugatti
Pierre Coutras sur sa Bugatti

A la création de mon tout premier site perso sous la bannière d’Eowyn, j’avais consacré une section à mon grand-père, Pierre Coutras.

Les temps et les événements ont changé, et cet original dispose aujourd’hui d’un site bien à lui, rien que pour lui, que vous pouvez – que vous devez ! – consulter ici : pierrecoutras.fr

Ma vie de chanteuse

La Grande Duchesse de Gerolstein
La Grande Duchesse de Gerolstein

Je pratique le chant choral depuis plus de 35 ans.

Après mes débuts dans une Chorale de variétés, j’ai chanté quelques années avec les Chœurs de Provence, créés par Alain Chouvet, et l’ensemble vocal L’Oiseau Luth.

Puis je suis rentrée au Chœur Régional PACA, sous la direction de Michel Piquemal, assisté de Jean-François SénartChristophe Talmont, puis Vincent Recolin.

Le travail rigoureux exigé par ce Chœur, avec obligation de suivre des cours de chant et de solfège, contrôle régulier par auditions, et les conseils éclairés de nos Chefs de Chœur m’ont permis de progresser en tant que choriste, mais aussi de découvrir ma voix. (ma voie ?)

J’ai eu ainsi quelques occasions de chanter en soliste, et d’y prendre plaisir.

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